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Pourquoi être empathique (2/2)

Le mois dernier, nous avons défini ce qu’était l’empathie, nous avons découvert le cercle vertueux lié à celle-ci.

Ce mois-ci, je vous propose que nous nous interrogions sur  » Comment pouvons-nous faire pour développer notre empathie ? « 

La première chose à mettre en place, la plus essentielle, c’est avant tout faire preuve d’auto-empathie c’est-à-dire se comprendre, se connaître et accepter ses émotions car de toutes les manières, elles sont là. Il s’agit donc d’accueillir nos émotions et comprendre ce qu’elles ont à nous dire de nous-mêmes, de la situation, de la relation à l’autre. 

A partir de là, si nous analysons la séquence que nous vivons, nous pouvons mieux comprendre ce qui nous pèse, nous frustre et y remédier.

Quand cela est fait, nous nous allégeons d’un poids et à partir de là, la situation devient plus légère et la relation à l’autre également. « L’empathie est source de paix, de douceur. » comme l’écrit Catherine Gueguen.

Une seconde possibilité, c’est d’intégrer un groupe empathique. En effet, cela peut  être très positif car comme on l’a vu, il existe autour  de l’empathie un cercle vertueux. Donc, si nous manquons d’empathie, le groupe peut nous l’offrir et en nous l’offrant, nous refaisons notre « stock » et à notre tour, nous pouvons l’être. 

Et enfin, troisième possibilité afin de développer son empathie, participer à une formation en communication non-violente qui va nous permettre d’intégrer dans notre manière de communiquer la compréhension et le respect mutuels dans nos échanges avec l’autre. Il s’agit ici de prendre conscience comme dans le titre du livre de Marshall B.Rosenberg que « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) ».

Pour résumer ma réflexion en quelques lignes sur pourquoi être empathique ?

Et bien, je dirais que devenir empathique, c’est s’offrir des relations plus pleines, moins frustrantes, c’est avoir des relations basées sur plus de confiance, de responsabilisation, de respect. 

Etre empathique, c’est aussi avoir la possibilité d’améliorer nos fonctions exécutives qui nous permettent quantité de choses au quotidien :

– organiser ;

– planifier ;

– avoir une flexibilité cognitive ;

– avoir une mémoire de travail ;

– gérer notre attention ;

– avoir un contrôle inhibiteur…

En fait, être empathique, c’est repousser nos propres limites en se faisant grand bien et comme cela est dans un cercle vertueux et bien, nous contribuons à faire du bien autour de nous.

Alors  : « Entrez dans la danse, dans ce cercle et révélez toute votre empathie ! »

En ce beau mois de mars, je vous souhaite un mois empathique.

Katia

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