A l’heure où la France s’interroge sur la loi sur le travail, cela nous faire revenir sur un article d’Eric Fottorino. Celui-ci intitulé « Nous valons plus que nos salaires » issu d’un entretien avec Pierre Rabhi publié dans l’hebdomadaire indépendant le UN.
Cet article nous a suscité beaucoup de réflexions et de remises en question.
Nous avons pris conscience que notre société actuelle, du moins ses dirigeants, souhaitait nous reconnaître que sous deux de nos identités : celle de consommateur et celle de travailleur.
Alors, qui sommes-nous si nous optons pour une consommation sobre et éthique et un travail comme source de joie et de rayonnement pour soi et les autres ?
Nous pouvons être perçu comme des hurluberlus fantaisistes couplés de Bisounours inaptes à la consommation, source de reconnaissance sociale.
Mais, nous pouvons aussi simplement être des personnes souhaitant vivre avec simplicité, sobriété et justesse. Des personnes ayant conscience du temps qui passe et qui cessent de combattre le dieu Chronos. Des personnes qui ne se nourrissent pas de chiffres et/ou de statistiques mais plutôt des cadeaux de la Nature et des relations humaines qu’offre chaque rencontre.
Prendre ce chemin, c’est aussi faire face à ses peurs. Et des peurs, il y en a : peurs de manquer, peurs d’être isolés, peurs de perdre de son confort…
Alors comment s’y engager avec foi et légèreté ?
Un retour au corps est essentiel pour apaiser les peurs et développer un ancrage fort de soi dans autres choses que des pensées et des ruminations.
Se connecter à son corps, c’est paradoxalement, arrêter d’être dans le Faire pour cheminer pleinement dans l’Être.
Et « ÊTRE » c’est expérimenter par soi-même, c’est poser des actes, c’est écouter son instinct et… régulièrement le silence.
La croissance du BIP ne nous intéresse pas, une seule croissance nous préoccupe : celle de l’Humain.
Alors devenons : « Libre comme l’Arbre ! »
Katia & Jérémie